retour sommaire musique

 

DIY : enceinte HR, Altec 420A + DE250

 

La suite.... soit l'intégration des caissons.

Les caissons sont alimentés par des modules Ice power 500A, qui délivrent 250w sont 8 ohm...Ne connaissant ce que je suis en droit d'attendre, je ne sais si ils remplissent pleinement leurs missions... De manière générale dans ce que j'ai pus lire, les coupures se font le plus souvent avec des pentes très raides. J'ai donc opté pour des filtres de types L-R, en 48 db. Coupés à 60 hz, il ne sort pas grand chose des caissons ! Si on augmente le volume, tout ce met à vibrer, les perceptions deviennent plus physiques qu'auditives, et on est bien obligé de lever le pied car l'environnement ne suit pas. J'ai essayé différentes fréquences de coupure entre 60 et 100 hz... et pour l'instant, avec égalisation auto du DEQ, je n'ai rien trouvé de pleinement satisfaisant. Il me faudrait un système de mesure plus performant, surtout entre 20 et 150 Hz.

L'écoute est tout de même assez plaisante. J'ai revu l'équilibrage globale du système. J'ai fait un nombre assez important de "mesures" avec le DEQ, micro au point d'écoute, avant de trouver quelque chose de "satisfaisant". Pour un résultat optimal, il faut laisser le DEQ travailler avec les degrés de liberté maxi, Max span et delta max, puis limiter en manuel les écarts vraiment trop importants. Je trouve globalement les résultats du DEQ en auto assez bluffants. Entreprendre un réglage à l'oreille est un exercice qui ne doit pouvoir mener qu'à la folie, car la modification d'une fréquence à toujours des répercussions sur d'autres qui sont le plus souvent pas forcement voisines...

Je trouve le système assez transparent. Les partis pris de l'enregistrement sont toujours retranscrits. Contrairement à l'opinion généralement répandue, je ne pense pas qu'il existe beaucoup de CD mal enregistrés : il existe surtout des système incapables d'extraire convenablement le contenue. Les plans sonores sont très bien étagés. Sur le premier album des Zap mama, en studio, les voies se localisent parfaitement à des distances différentes, chose que je perçois beaucoup moins bien sur le système BR Aleph X / Alambic. De même sur l'album "universi populi" de Discantus, l'on perçoit très bien le placement des chanteuses dans l'église. Le rendu des clochettes est superbe. Je découvre la musique pour orgues. Tous les registres s'expriment pleinement et sont aussi bien localisables. Je n'avais jamais entendu tant de finesse sur mes précédent systèmes... Les pupitres de contrebasse à l'archet... ça commence à devenir crédible... Les écoutes même à niveaux modérés (85/90db SPL) provoquent une immertion total dans le son... on est enveloppé, on baigne....

Cet ensemble possède encore une bonne marge de progression. Les capacités de réglage en numérique sont infinies. Les principaux axes de changement :

L'objectif est de gagné encore en présence et en dynamique. Malgré une grande précision, il subsiste encore une sensation de voile...

 

Plus tard...

J'ai essayé un ampli à lampe ( des 6C33) sur les compressions... le voile se lève, c'est plus riche, plus vivant, avec tout de même l'impression légère de perdre en precision...

En ecoutant un album de Kora solo, je trouve le niveau pas assez haut... je me lève, monte le son, et me rassois... j'écoute... je n'ai pas l'impression que le niveau est plus haut, mais de m'etre raproché de l'instrument...

C'est incroyable comme ça spacialise... et j'adore cela !