L'aérophotographie par cerf-volant

Il s'agit tout simplement de réaliser des images avec un appareil de prise de vue porté par un cerf-volant.

Kitesurf à Serignan plage

C'est une technique aussi ancienne que la photographie. Elle eut ses heures de gloire avant l'arrivée de l'aviation dans des corps d'armée qui contribuèrent beaucoup à perfectionner l'ensemble de la technique. Des scientifiques effectuaient des prises de vue ainsi que différentes mesures et relevés à partir de cerf-volant qui étaient le moyen le plus simple pour s'élever. Aujourd'hui cette pratique marginale s'adresse à des curieux amusé des jeux de l'air, du bricolage, et de la photo. Certains trouvent des applications professionnelles à leur hobby dans des domaines aussi variés que l'urbanisme, l'architecture, l'archéologie, l'agriculture, avec des technologies à la pointe du progrès.

Je vais vous présenter la technique que j'utilise : elle est des plus rudimentaire et ce pour deux raisons : ce qui est simple est fiable et peu onéreux, et je ne suis pas très doué pour la bricole !

Pour commencer il faut un cerf-volant. Il doit développer une force de traction suffisante pour supporter le dispositif de prise de vue. Mon système pèse 0.980 kilo et le C-V doit tracter autour de trois kilos pour travailler dans des conditions optimums. Si la traction diminue, l'appareil de prise de vue (APV) perd de l'altitude, si la traction dépasse les dix kilos, la manoeuvre devient trop physique. La traction est mesurée avec un dynamomètre trouvé au rayon article de pèche. Les C-V doivent avoir une mise en oeuvre des plus simple et des plus sure, avec un vol stable et sans surprise ! J'utilise dans les petits vents (5 à 15 km/h ) un sode de 2.4 m d'envergure. C'est un excellant tracteur et volateur une fois qu'il a trouvé son vent. Pour des vents supérieurs, un rokkaku de 1.6 m d'envergure convient très bien. Ce C-V décliné dans différentes surfaces est parfaitement adapté à ce type d'exercice.

amarage sur cuissard

Le C-V est tenu par une ligne en polyester de 600m/kg que je me procure chez les fournisseurs des pécheurs du bord de mer. Je préférerai une ligne en kevlar, mais je n'ai pas encore trouvé le budget ! Afin de toujours être en contact avec le C-V, je l'amarre sur moi par l'intermédiaire d'un cuissard d'escalade. Je trouve le système très confortable et il laisse les mains libres. Le porte accessoire me permet de transporter le dévidoir, des sangles et mousquetons, une poulie, le dynamomètre, des jumelles...

La nacelle est suspendu sur la ligne, 30 à 50 m au dessous du C-V par un Picavet ( voir photos en page 3 ). Cette suspente assure une bonne stabilité à la nacelle malgré son poids un peu faible. Construire léger n'a pas que des avantages ! Auparavant cette nacelle était reliée à la ligne par l'intermédiaire d'un pendule de Haugrund (voir p 3 ) qui m'a donné totale satisfaction. J'essaye le Picavet qui fonctionne bien mais qui est d'une mise en oeuvre un peu fastidieuse. La nacelle est constitué par deux U l'un dans l'autre en alu de 30 x 3. La jonction entre les deux pièces est supportée par deux roulements à bille et la plongée est confié à un servomoteur et des biellettes. La rotation panoramique est montée sur un roulement de butée. Un servomoteur dépouillé de toute son électromécanique assure une rotation à sens unique par l'intermédiaire d'engrenages récupérer sur une carcasse de photocopieur. Une simple radio 2 voies permet de gérer 3 fonctions : la première pilote le servo de plongée. La seconde actionne 2 interrupteurs : à droite la rotation panoramique et à gauche le déclenchement.

la nacelle
Comme APV j'ai trouvé pour débuter un petit compact d'occasion économique et d'une qualité d'image suffisante pour mon utilisation. Aujourd'hui j'ai hate de passer au numérique pour toutes les facilités d'emploi que cette technologie propose, et ça ne devrait tarder !
Festival de Fréjus
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